La délimitation d’aires marines protégées constitue un des leviers les plus efficaces
au service des États dans la lutte pour la préservation des océans et de la riche
biodiversité qu’ils abritent. En 2010, la Convention sur la biodiversité (CBD) d’Aichi a
contribué à attirer l’attention internationale sur ce sujet, en fixant un objectif de
sauvegarde de 10 % pour les zones marines et côtières à l’horizon 2020, à l’échelle
planétaire.
En Amérique latine et Caraïbes, ce seuil a été largement atteint avec une couverture
totale de surface protégée avoisinant 24,44 %.
Ce résultat est le reflet des efforts importants déployés par les gouvernements
nationaux, parfois épaulés par des ONG internationales ou des réseaux tels que le Fonds
mondial pour la nature (WWF), qui ont instauré des mécanismes effectifs de contrôle et
de surveillance des nouveaux espaces sanctuarisés.